Si vous êtes locataire d’un bien, le ramonage est de votre ressort, comme expliqué précédemment. Le décret n°87-712 du 26 août 1987 stipule que toutes les menues réparations et réparations d’entretien courant sont du ressort du locataire. C’est donc au locataire qu’incombe le ramonage de la cheminée ou du poêle à bois, au même titre que la réparation et l’entretien courant d’un réfrigérateur ou d’une machine à laver mentionnés dans le contrat de location, par exemple.

Le ramonage des cheminées faisant partie des charges locatives, il apparaît généralement dans le contrat de bail. Si le propriétaire veut se charger lui-même de contacter un ramoneur, les frais engagés restent tout de même à la charge du locataire.

La bûche de ramonage agit de manière chimique. Effectivement, elle peut être utilisée en complément, avant le passage du ramoneur pour assécher les suies. Mais attention, utiliser une bûche de ramonage n’est pas suffisant. En aucun cas, elle remplace un ramonage mécanique.

Le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment (CSTB) stipule que « l’utilisation de produits chimiques ne pouvant être que complémentaire (…) », il est nécessaire d’effectuer un ramonage mécanique fait par un professionnel.

Le ramonage rotatif est une technique de ramonage que nous utilisons et qui est particulièrement efficace. Elle offre une meilleure adaptation à la section du conduit. C’est-à-dire qu’un hérisson classique, par va-et-vient, va devoir pour être efficace, mesurer 2 cm de plus que le conduit. Alors que le système rotatif, va épouser les formes du conduit. La rotation augmente le nombre de frottements qui pour une même durée d’intervention aura donc un résultat supérieur.

Un conduit fortement bistré, entraîne une réduction plus ou moins importante du tirage. Ce qui engendre une baisse de rendement de l’installation, voire même un risque d’intoxication au monoxyde de carbone. La conséquence la plus sévère est le déclenchement d’un incendie dans le conduit, dès lors, le bistre devient le carburant. Cette combustion incontrôlée peut atteindre 1000°C et pourrait se transformer en feu d’habitation. Il est donc important de réaliser un débistrage afin de prévenir ces risques.

La durée de vie est difficile à estimer. Mais par expérience, on estime que la bougie d’allumage se change tous les 3-4 ans. On propose son remplacement par anticipation et pour réduire le risque de panne.  

Le contrôle vidéo permet de voir si le conduit est obstrué (vacuité) et de détecter les anomalies structurelles : fissures, déformation, défaut d’installation, désaffleurement entre boisseau. Cependant, il ne permet pas d’en déterminer la section ni d’en assurer son étanchéité. En complément, un test d’étanchéité par fumigène peut être effectué.

Éteindre son appareil avant l’intervention, contribue au respect et au confort du technicien. De plus, nous utilisons des outils en PVC, qui peuvent fondre au contact de la chaleur.

Un test d’étanchéité par fumigène permet de vérifier l’étanchéité du conduit et de détecter les anomalies de fonctionnement. Le but étant d’éviter les risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Suite à un feu de conduit, un test d’étanchéité doit être effectué.  

Si un oiseau décide d’installer son nid dans le conduit de votre cheminée, il vaut mieux faire appel à un professionnel. Le technicien va alors effectuer un ramonage du conduit et enlever le nid d’oiseaux. Pour éviter que cela ne se reproduise, il est possible de faire l’installation de grille anti-oiseau.

Pour commencer, les vermiculites sont des matériaux à fort pouvoir isolant. Leur intérêt est de condenser la chaleur au coeur du foyer et de favoriser le rayonnement par la vitre. Du fait de leur fragilité au choc, nous vous recommandons d’utiliser un gant anti-chaleur, afin de déposer la bûche délicatement sans vous brûler. Ainsi, les vermiculites dureront plusieurs années.